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Dessiner le visuel de la salle

Mis à jour le 12/17/2025

Un plan de salles compréhensible avant tout

Un plan de salles efficace ne se limite pas à afficher des sièges. Il doit avant tout aider le participant à comprendre l’espace dans lequel il va assister à l’événement. Le visuel joue ici un rôle fondamental : il sert de repère tout au long du parcours d’achat et conditionne la confiance du participant au moment de sélectionner sa place.

Avant même de regarder les numéros de sièges, le participant cherche à répondre à des questions simples :
où se situe la scène, suis-je plutôt devant ou au fond, suis-je sur le côté, existe-t-il différentes zones dans la salle. Le visuel doit apporter ces réponses immédiatement, sans effort.

Pourquoi commencer par le visuel de la salle

Commencer par le visuel permet de poser un cadre clair avant d’ajouter la complexité du placement numéroté.

Sans repères visuels :

  • Le participant ne sait pas à quoi correspondent les numéros
  • Il a du mal à évaluer la qualité ou la position de sa place
  • Le risque d’erreur ou d’abandon lors de l’achat augmente

À l’inverse, un visuel bien construit permet :

  • De se projeter mentalement dans la salle
  • De comprendre l’orientation globale de l’espace, notamment l’avant et l’arrière
  • D’identifier rapidement les zones clés sans lire de longues explications

Le visuel agit comme une carte. Les sièges viennent ensuite se positionner sur cette carte.

Construire la structure de la salle

Dans l’éditeur de plan de salles, la première étape consiste à représenter la structure du lieu. Il ne s’agit pas d’être parfaitement à l’échelle ou de reproduire chaque détail architectural, mais de traduire la logique de l’espace.

Les éléments à dessiner en priorité sont :

  • La scène
    Elle doit être immédiatement identifiable. C’est le principal point de référence pour le participant. Sa position conditionne la compréhension de toutes les autres zones.
  • Les entrées et sorties
    Elles aident à se repérer et peuvent rassurer certains participants, notamment pour des questions d’accessibilité ou de confort.
  • Les zones spécifiques
    Par exemple un balcon, une fosse, une régie, une zone technique ou un espace VIP. Ces zones structurent la lecture du plan et donnent du contexte aux placements.

Ces éléments sont créés à l’aide de formes simples et de textes. Ils ne correspondent pas à des places vendables et ne sont donc pas sélectionnables par le participant. Leur rôle est uniquement informatif.

Donner des repères clairs au participant

Chaque élément visuel doit être pensé comme un point de repère.

Un bon repère est :

  • Facile à identifier visuellement
  • Clairement nommé
  • Positionné de manière cohérente par rapport aux autres éléments

Par exemple, une scène doit être placée en haut ou en bas du plan de manière logique, et non au centre sans contexte. Les zones doivent être nommées avec des termes compréhensibles, sans jargon interne.

L’objectif est que, même sans explication supplémentaire, un participant comprenne immédiatement où il se situe.

Trouver le bon niveau de détail

Un plan de salles lisible est un plan équilibré. Trop peu d’informations et le participant est perdu. Trop d’informations et la lecture devient confuse.

Quelques principes à respecter :

  • Éviter les détails décoratifs inutiles
  • Ne représenter que ce qui aide à la compréhension du placement
  • Garder des formes simples et des contrastes lisibles
  • Tester la lecture du plan sur un écran de taille réduite

Si un élément n’apporte pas de valeur à la compréhension du choix de place, il peut être supprimé.

Penser le visuel comme une base pour les sièges

Une fois le visuel en place, la structure de la salle est claire. Les zones sont identifiées, l’orientation est comprise et le participant peut se projeter.

C’est seulement à ce moment-là que la création des placements numérotés prend tout son sens. Les sièges viennent s’inscrire dans un cadre déjà compréhensible, ce qui rend leur sélection plus intuitive et plus rassurante.

Le visuel n’est donc pas une étape optionnelle. Il constitue la base sur laquelle repose toute l’expérience de placement numéroté.